Infarctus Cérébral - Symptômes, Conséquences Et Traitement

2024 Auteur: Josephine Shorter | [email protected]. Dernière modifié: 2024-01-07 17:50

Infarctus cérébral

L'infarctus cérébral est un syndrome clinique qui se traduit par un trouble aigu des fonctions cérébrales locales. Elle dure plus de 24 heures ou entraîne la mort d'une personne pendant cette période. Les troubles circulatoires aigus dans l'infarctus cérébral se produisent en raison du blocage de ses artères, ce qui provoque la mort des neurones dans la zone qui se nourrit de ces artères.

L'infarctus cérébral est également appelé accident vasculaire cérébral ischémique. Ce problème est très pertinent dans le monde moderne, car un grand nombre de personnes meurent chaque année des suites d'un infarctus cérébral. La mortalité par accident ischémique cérébral est de 25%, 20% des patients meurent dans l'année et 25% de ceux qui ont survécu restent invalides.

Contenu:

• Les symptômes d'un infarctus cérébral
• Causes de l'infarctus cérébral
• Conséquences d'un infarctus cérébral
• Quelle est la différence entre un infarctus cérébral et un accident vasculaire cérébral?
• Traitement de l'infarctus cérébral

Les symptômes d'un infarctus cérébral

Les symptômes d'un infarctus cérébral dépendent de l'emplacement de la lésion.

Néanmoins, les symptômes généraux de ce processus pathologique peuvent être distingués, notamment:

• Mal de crâne;
• Perte de conscience, le coma peut parfois se développer;
• Vertiges;
• Dysfonctionnement des organes pelviens;
• Douleur dans les globes oculaires;
• Avoir chaud;
• Bouche sèche;
• Nausées et vomissements sur fond de maux de tête sévères;
• Convulsions (pas toujours présentes).

Si le foyer d'infarctus cérébral est localisé dans l'hémisphère droit, le tableau clinique suivant est caractéristique:

• Immobilité complète (hémiparésie) ou diminution significative de la force (hémiplégie) des extrémités gauches;
• La sensibilité dans la moitié gauche du corps et du visage disparaît ou diminue fortement;
• Des troubles de la parole se produiront chez les gauchers. Chez les droitiers, les troubles de la parole se développent exclusivement avec des lésions de l'hémisphère gauche. Le patient ne peut pas reproduire les mots, mais les gestes conscients et les expressions faciales sont préservés;
• Le visage devient asymétrique: le coin gauche de la bouche descend, le pli naso-génien est lissé.

Selon la moitié du cerveau endommagée, les symptômes de l'infarctus cérébral seront observés du côté opposé. Autrement dit, si la lésion est située dans l'hémisphère gauche, la moitié droite du corps en souffrira.

Si un infarctus cérébral se développe dans le bassin vasculaire vertébrobasilaire, le patient présente les symptômes suivants:

• Étourdissements, qui augmentent lorsque la tête est rejetée en arrière;
• La coordination en souffre, des troubles statiques sont observés;
• Il y a des perturbations dans le mouvement des globes oculaires, la vision se détériore;
• Une personne prononce des lettres individuelles avec difficulté;
• Des problèmes pour avaler de la nourriture apparaissent;
• Le discours devient calme, l'enrouement apparaît dans la voix;
• Paralysie, parésie, altération de la sensibilité des membres seront observées du côté opposé au foyer de la lésion.

Il convient de considérer séparément les symptômes de l'infarctus cérébral, en fonction de l'artère cérébrale endommagée:

• Artère cérébrale antérieure - paralysie incomplète des jambes, survenue de réflexes de préhension, troubles des mouvements oculaires, aphasie motrice;
• Artère cérébrale moyenne - paralysie incomplète et trouble de la sensibilité des mains, ainsi que de la moitié inférieure du visage, aphasie sensorielle et motrice, latérofixation de la tête;
• L'artère cérébrale postérieure - déficience visuelle, le patient comprend la parole d'une autre personne, il peut parler lui-même, mais il oublie la plupart des mots.

Dans les cas graves, une dépression de conscience se produit et la personne tombe dans le coma, ce qui peut survenir avec des dommages à n'importe quelle partie du cerveau.

Causes de l'infarctus cérébral

Les causes suivantes d'infarctus cérébral sont distinguées:

• Athérosclérose. Il se développe chez l'homme plus tôt que chez la femme, car à un jeune âge, les vaisseaux féminins sont protégés des lésions athéroscléreuses par les hormones sexuelles. Tout d'abord, les artères coronaires sont affectées, puis la carotide et ensuite l'apport sanguin au cerveau;
• Hypertension. L'hypertension légère (pression jusqu'à 150/100 mm Hg), qui est la plus dangereuse, augmente l'athérosclérose et perturbe les réactions adaptatives des artères;
• Maladies cardiaques. Ainsi, les personnes qui ont eu un infarctus du myocarde ont un risque élevé de développer un infarctus cérébral. Chez 8% des patients après un infarctus du myocarde, un AVC ischémique se développera dans le premier mois et chez 25% des patients dans les six mois. Le danger est également la cardiopathie ischémique, l'insuffisance cardiaque;
• Viscosité sanguine élevée;
• Fibrillation auriculaire auriculaire. Ils sont la raison pour laquelle des caillots sanguins se forment dans l'appendice auriculaire gauche, qui sont ensuite transférés au cerveau;
• Les troubles du système endocrinien, tout d'abord, sont le diabète sucré;
• Maladies vasculaires (pathologies de leur développement, maladie de Takayasu, anémie, leucémie, tumeurs malignes).

De plus, n'oubliez pas les facteurs de risque qui augmentent la probabilité d'un infarctus cérébral, parmi lesquels:

• Âge (tous les dix ans de la vie augmente le risque de développer un infarctus cérébral 5 à 8 fois);
• Prédisposition héréditaire;
• Hypodynamie;
• Surpoids;
• Tabagisme (si cette mauvaise habitude est complétée par la prise de contraceptifs oraux, le tabagisme devient alors un facteur de risque majeur pour le développement d'un infarctus cérébral);
• L'abus d'alcool;
• Stress aigu ou stress psycho-émotionnel prolongé.

Conséquences d'un infarctus cérébral

Les conséquences d'un infarctus cérébral peuvent être très graves et constituent souvent une menace directe pour la vie humaine, parmi lesquelles:

• Œdème cérébral. C'est cette complication qui se développe plus souvent que les autres et qui est la raison la plus courante du décès d'un patient dans la première semaine après un AVC ischémique;
• La pneumonie congestive est le résultat d'un patient en position horizontale pendant une longue période. Il se développe le plus souvent en 3-4 semaines après avoir subi un infarctus cérébral;
• Embolie pulmonaire;
• Insuffisance cardiaque aiguë
• Escarres dues à une longue position immobile du patient au lit.

Outre les conséquences répertoriées de l'infarctus cérébral, qui se développent aux premiers stades, des complications à long terme peuvent également être distinguées, notamment:

• Fonction motrice altérée des membres;
• Diminution de la sensibilité des mains, des pieds et du visage;
• Problèmes d'élocution;
• Détérioration des capacités mentales;
• Les troubles mentaux;
• Difficulté à avaler de la nourriture;
• Troubles de la coordination lors de la marche, pendant les virages
• Crises épileptiques (elles affectent jusqu'à 10% des personnes ayant subi un infarctus cérébral);
• Les dysfonctionnements des organes pelviens (la vessie, les reins, les intestins et les organes reproducteurs en souffrent).

Quelle est la différence entre un infarctus cérébral et un accident vasculaire cérébral?

Avec un infarctus cérébral, une violation de son approvisionnement en sang se produit, à la suite de laquelle les tissus de la zone touchée commencent à mourir. Un apport sanguin insuffisant au cerveau se produit en raison de plaques athéroscléreuses qui interfèrent avec son écoulement normal, en raison de troubles du rythme cardiaque ou de problèmes avec le système de coagulation sanguine.

En cas d'AVC hémorragique du cerveau, au contraire, le flux sanguin vers celui-ci augmente, ce qui entraîne la rupture de l'artère. La cause est une pathologie vasculaire ou une crise hypertensive.

Il existe des différences dans l'évolution de la maladie. Ainsi, un infarctus cérébral se développe progressivement, sur plusieurs heures, voire plusieurs jours, et un accident vasculaire cérébral hémorragique survient presque instantanément.

Traitement de l'infarctus cérébral

Le traitement de l'infarctus cérébral repose principalement sur un traitement thrombolytique. Il est important que le patient soit admis au service de neurologie dans les trois premières heures suivant le début de la crise. Il est nécessaire de transporter le patient en position élevée. La tête doit être 30 ° C plus haute que le corps. Si le patient reçoit une injection de thrombolytique au moment spécifié, le médicament dissoudra très rapidement le thrombus existant, qui est le plus souvent la cause de la perturbation de l'apport sanguin au cerveau. L'effet peut souvent être vu presque instantanément, dans les premières secondes de l'administration du médicament.

Si le traitement thrombolytique n'est pas effectué dans les trois premières heures suivant le début de l'infarctus cérébral, il n'a plus de sens de le réaliser. Des changements se produiront dans le cerveau, dont la nature est irréversible.

Il convient de garder à l'esprit que la thrombolyse n'est effectuée que lorsque le médecin s'est assuré que le patient a un infarctus cérébral et non un accident vasculaire cérébral hémorragique. Dans ce dernier cas, une telle thérapie sera fatale.

S'il n'y a aucune possibilité d'introduire un agent thrombolytique, les mesures suivantes sont indiquées:

• Diminution de la pression artérielle;
• Prendre des antiagrégants plaquettaires (Aspirine) ou des anticoagulants (Clexane, Fraxiparine, Héparine);
• Prescription de médicaments visant à améliorer l'apport sanguin cérébral (Trental, Piracetam, Cavinton).

En outre, les patients se voient prescrire des vitamines B, effectuent un traitement de rééducation, sont engagés dans la prévention des escarres. L'automédication est inacceptable; aux premiers signes d'infarctus cérébral, il est nécessaire d'appeler une ambulance. Il convient de rappeler qu'il est impossible de distinguer un infarctus cérébral d'un accident vasculaire cérébral hémorragique à la maison.

La méthode chirurgicale pour traiter l'infarctus cérébral est la décompression opératoire, visant à abaisser la pression intracrânienne. Cette méthode permet de réduire le pourcentage de mortalité dans l'infarctus cérébral de 80 à 30%.

Un élément important du schéma thérapeutique général de l'infarctus cérébral est une thérapie de rééducation compétente, appelée «neuroréhabilitation».

Vous devez le démarrer dès les premiers jours de la maladie:

• Les troubles du mouvement sont corrigés à l'aide d'exercices de physiothérapie, de massages et de méthodes de physiothérapie. À l'heure actuelle, il existe des simulateurs spéciaux qui aident les gens à se remettre d'un infarctus cérébral;
• Les troubles de la parole sont corrigés lors de cours individuels avec un orthophoniste;
• Les dysfonctionnements de la déglutition sont nivelés par des dispositifs spéciaux qui stimulent le travail des muscles laryngés et pharyngés;
• Les cours sur une plateforme stabilisée aident à faire face aux problèmes de coordination;
• L'assistance psychologique aux malades n'est pas moins importante. Un psychothérapeute aide à faire face aux problèmes émotionnels;
• Pour la vie, une personne se voit prescrire des statines et des médicaments contre l'aspirine;
• Pour améliorer le fonctionnement du cerveau, la prise de médicaments tels que Cavinton, Tanakan, Bilobil, etc. peut être recommandée.

Il est important que le patient lui-même surveille constamment le niveau de tension artérielle, de sucre et de cholestérol dans le sang, ainsi que d'abandonner les mauvaises habitudes et de mener une vie saine avec la présence obligatoire d'une activité physique modérée.

L'auteur de l'article: Volkov Dmitri Sergeevich | c. m. n. chirurgien, phlébologue

Formation: Université d'État de médecine et de dentisterie de Moscou (1996). En 2003, il a reçu un diplôme du Centre médical éducatif et scientifique du Département administratif du Président de la Fédération de Russie.